Collectif tentaculaire
Voguant entre les eaux vivaces de la chanson rétro-moderne, du rock, de l’électro, du jazz, mais aussi du théâtre, du cirque ou encore du cinéma, les Barbarins Fourchus « repoussent les outrages des flics de l’esthétique » et traînent leur bastringue spectaculaire depuis 1992 dans la rue, les chapiteaux, les terrasses de café, les petits théâtres et les scènes de festival de France et de Navarre.
Rafiot pirate au milieu des grands paquebots, notre nébuleuse donne la parole aux poètes. Quelle que soit leur discipline, ils s'attachent à faire danser les mots, les cœurs et les corps sur une délicieuse satire faite de petites histoires et de grands sentiments, de rumeurs du monde et de paroles intimistes.
Compagnie cosmopolite hors-norme, notre collectif s’inspire d’artistes aussi différents que Boris Vian, Jacques Prévert, Zavatta, Fellini, Mad Professor, Orson Welles ou les Clash. Mais notre travail repose surtout sur l'émulation collective, qui nous permet de constituer une œuvre en perpétuelle construction. Nous invitons les individus qui composent le collectif à y mettre ce qui les anime, s’enrichissant des expériences de traverse de chacun pour créer un combo explosif et charivarique, en quête de « Belle Beauté ».
Installée à Grenoble, notre compagnie a toujours eu un pied-à-terre, lieu vivant de création, de rencontre et d’échange ouvert à des personnes de tous les horizons, qu’ils soient artistes ou spectateurs, « certains d’entre eux n’ayant auparavant jamais osé mettre un ongle d’orteil [dans une salle de spectacles] par peur qu’on l’arrache et qu’on se moque de leur indigence » (François Cau – Petit Bulletin). En 2011 – après le Halage, Beaurepaire et le Théâtre 145 – nous avons investi la Salle Noire, sur la friche culturelle Bouchayer-Viallet, au cœur des anciennes usines Cémoi.
Le collectif des Barbarins Fourchus bénéficie du soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Départemental de l'Isère, de Grenoble-Alpes-Métropole et de la Ville de Grenoble.
Crédit photo : Jean-Pierre Angei
